Triste mois de janvier

Triste mois de janvier

 

Balavoine, De Funes, un de plus,

Tout un empire qui n’est plus,

Claps de fin sur des carrières exemplaires,

Le rideau est tombé, c’est ta dernière,

Bon voyage vers la lumière, lieutenant Gerbert,

Bon vent vers les cieux, vers les nues,

A tout jamais dans nos cœurs, Monsieur Galabru.

 

Triste mois de janvier,

Mes yeux ne cessent de pleurer,

La pluie ruisselle sur les vitres,

Mon cœur soudain se sent triste,

Voir partir tous ces mythes,

Triste mois de janvier

Mes yeux ne cessent de pleurer.

 

 

 

 

Premiers prix, seconds rôles, troisième couteau,

Ta vie sur Terre était un podium, chapeau !

Tu as fait rire des générations,

Petits et grands nous te pleurons, nous t’aimons,

File rejoindre ton épouse, tes compagnons,

Ne perds pas la main, continue tout là haut,

Ils t’attendent, Fougasse, Merlot, Cruchot.

 

Tu étais notre parrain, celui du Skarabet,

Tu n’as pas eu le temps de venir y jouer,

Tu avais peur qu’on te traite de minable,

Si tu ne remplissais pas cette salle,

Tes répliques resteront inoubliables :

« La garce, la salope, l’ordure », comment oublier,

Cette performance inégalable, inégalée,

Tes prouesses dans la femme du boulanger.

 

Je déteste ce mois de janvier

Mes yeux ont cessé de pleurer

La pluie soudain s’est arrêtée

Une lumière dans le ciel étoilé

Une de plus de l’autre coté

Triste mois de janvier

Où je perds tout ceux que j’ai aimés,

Triste mois de janvier.

 

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